Découverte et cuisine des plantes sauvages
Par Bruno Doumaiselle
Dans ces sessions, je partagerai avec vous ma reconnaissance pour les plantes sauvages que j’utilise depuis les années 1970 dans ma cuisine.
C’est aussi une introduction à la cuisine végétale médicinale et survivaliste.
Ce sera aussi l’occasion de découvrir les principales plantes condimentaires et médicinale des terrains secs.
Les plantes/légumes sauvages perpétuels sont gorgées de bienfaits, d’oligo-éléments essentiels (magnésium, silice, fer, calcium, cuivre, etc.), vitamines.
Elles ont aussi une capacité d’adaptation face aux conditions climatiques et environnementales extrêmes. En les consommant régulièrement, elles améliorent notre santé et fortifient par la même occasion notre immunuté.
De plus, les fleurs de certaines sont comestibles et décorent à merveille les salades.
La reine des légumes sauvages perpétuels est l’ortie. C’est la plante la plus riche en fer et en protéines. Elle abonde dans la nature. Elle apprécie les sous bois ou les bords de ruisseau. Fraiche ou séche, tiges et rizhomes, elle peut se consommer toute l’année.
En pratique
Nous préparerons toutes les plantes de la saison de plusieurs façons : fraiches, déshydratées, en gratins, condiments, en salades, en beignets, galettes, sauces, velouté, etc.
Les plantes sauvages que nous pourrons rencontrer
Ortie, chénopode, pissenlit, carotte, pourpier, achillée, consoude, bardane, mauve, plantain, armoise, prêle, roquette, brocoli sauvage, fumeterre, pimprenelle, molène, feuilles de tilleul, les fleurs de sureau, etc.
Participation
50€ avec dégustation
Horaires
9h à 13h
Stages Plantes Sauvages 2025
- 5 mars
- 16 avril
- 14 mai
- 11 juin
- 9 juillet
- 17 septembre
- 22 octobre
- 12 novembre
« Un stage très enrichissant, nous avons appris à reconnaitre, cueillir et cuisiner des plantes sauvages ; Bruno est tout simplement passionnant et son lieu est magique… un vrai bonheur ! »
Cristina
Ancien stagiaire
Recettes de bases
Introduction à la cuisine sauvage !
Les plantes sauvages sont des légumes perpétuels.
L’ortie
Tout est bon dans l’ortie !
Les jeunes pousses d’ortie, les feuilles, les rizhomes.
Enlever les tiges dures, couper finement les feuilles puis les faire sauter avec des oignons, assaisonner à votre goût.
ou les introduire dans une soupe, un gratin, une tarte, une omelette, etc.
Le rhizome
Déterrer le rhizome de préférence à l’automne en lune décroissante et descendante. Le laver en le brossant avec une brosse végétale, le couper en morceaux, puis le faire sécher au soleil.
Utilisation : 20 minutes en décoction ou mélangé dans une infusion avec d’autres plantes.
C’est un anti-inflammatoire et un reminéralisant.
Vous pouvez utiliser la plante entière pour faire du purin d’ortie qui sert à enrichir la terre et à dynamiser la croissance des plantes.
Vous pouvez aussi déshydrater les feuilles d’ortie pour une utilisation ultérieure en les faisant sécher puis en les réduisant en poudre dans un moulin à café ou un mortier.
Prêle des champs
Source importante de silice organique végétale, environ 15%, offerte par mère nature. Attention, ceci n’est valable que pour la prêle des champs. Les autres sont intéressantes pour le jardin uniquement.
La cueillir à la fin du printemps en juin. La faire sécher, puis la déshydrater à 60° dans un four entrouvert ou un déshydrateur, attention à ne pas la brûler. En faire ensuite une poudre fine qu’on pourra introduire, à la cuisson, en petite quantité dans toutes les préparations.
Avec les jeunes pousses on peut faire des tempuras, comme au Japon ou les manger comme des asperges.
Racine de bardane
Très fortifiantes.
Bien les laver. Pour la racine de pissenlit, la couper finement en allumettes après l’avoir bien lavée et brossée. La faire sauter dans un petit peu d’huile de sésame avec des oignons et des carottes en allumettes, laisser cuire environ 40 à 60 minutes puis ajouter du tamaris ou du shoyu.
La racine de bardane (Gobo en japonais, Bardock en anglais) est cultivée depuis longtemps en Extrême-Orient. La déterrer la premiére année de sa croissance, elle sera plus tendre. Par la suite, si elle est dure, faites-en du café en la torréfiant dans un four ou faites la sécher en morceaux pour la préparer en décoction.
Si vous l’appréciez, vous pouvez la multiplier en répandant ses graines dans la nature à l’automne.
Armoise, prêle, plantain, sauge en beignets
Tremper les jeunes pousses dans une pâte à beignet et faire frire. Ou alors les déshydrater simplement puis les ajouter dans une préparation. L’artemisia annua est indispensable dans son jardin.
Chénopode blanc (épinard sauvage) même famille que le quinoa
Avec l’amarante, ce sont des plantes pionnières qui s’imposent dans tous les jardins au printemps.
Les cueillir jeunes et tendres, les cuire à la vapeur ou les ébouillanter 2 minutes dans de l’eau salée pour éliminer l’acide oxalique. Passer sous l’eau froide, égoutter et assaisonner d’une vinaigrette ou les faire sauter puis les assaisonner à votre goût.
On peut l’utiliser avec d’autres légumes dans une soupe ou une tarte.
Pourpier
Jeunes pousses crues en salade ou coupées finement en omelette ou dans un potage.
Et plus encore, en fonction de la saison à l’occasion d’un stage.